Le travail social serait en voie d'industrialisation. C'est-à-dire qu'il deviendrait un travail où les formations, les pratiques et procédures sont standardisées par des normes gestionnaires et sécuritaires. Un travail qui est en train d'être ouvert à des logiques d'efficacité, de concurrence, voire de rentabilité. Un secteur où l'on exploite la bonne volonté des salariés - et surtout des salariées - tout en leur versant des salaires largement inférieurs aux moyennes du reste du pays.
En observant ces tendances à l'industrialisation du travail social on a l'impression que les travailleurs et travailleuses de ces secteurs retournent petit à petit à la condition ouvrière d'antan... Ce qui n'est peut-être pas entièrement une mauvaise chose, si cela signe également le retour au mouvement ouvrier d'antan, qui a permis tant de victoires de classe, contre les hiérarchies et l'exploitation, contre l'Etat et les intérêts capitalistes.
Lire à ce sujet l'intervention de notre camarade à l'Assemblée Générale du travail social,
le 19/10, en cliquant ici.