Délitement de l’État social, expansion et consolidation de
l’État pénal. Depuis 30 ans, le recours de plus en plus systématique aux
institutions carcérales et l’accroissement des forces et des moyens
policiers sont devenus les outils privilégiés de « gestion » des effets
que produit le creusement des inégalités socio-économiques. Ce mouvement
de redéfinition du rôle de l’État a pour corollaire la diminution des
moyens accordés aux politiques socio-éducatives, et notamment les
transformations – certains diront la casse – du travail social, tant
dans son contenu que dans les conditions de travail. Mais la « réforme »
du métier de travailleur social et l’application mécanique de logiques
gestionnaires et austéritaires n’impose pas sans résistance. L’annonce
faite en 2013 de l’organisation d’Etats généraux du travail social a
déclenché une vague de mobilisations inédite, alliant professionnels de
différents secteurs et étudiants. Retour sur ces mobilisations, leurs
significations et leur possible avenir
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