Commençons ces quelques lignes par souhaiter une bonne année… de luttes ; des luttes comme rempart à la casse de notre secteur ; des luttes comme rempart aux replis communautaires ; des luttes comme rempart aux expressions fascistes, racistes ou intégristes en vogue ces derniers mois !
2015 restera gravée dans les mémoires comme une année noire sur de nombreux points. La casse sociale programmée pour répondre aux à la loi du marché se manifeste de manière frontale pour beaucoup d’entre nous. Chômage de masse, licenciements, précarité, relégation sociale, répression syndicale… L’austérité et ses politiques antisociales produisent de la désespérance en cascades...
Les attentats de Charlie, de l’Hypercasher, du Bataclan, des terrasses de cafés parisiens et du Stade de France, nous ont glacé d’effroi. La barbarie des fanatiques religieux entend menacer nos libertés. Elle alimente les fantasmes du choc des civilisations pour exacerber la haine entre les peuples et les populations.
Les attentats de Charlie, de l’Hypercasher, du Bataclan, des terrasses de cafés parisiens et du Stade de France, nous ont glacé d’effroi. La barbarie des fanatiques religieux entend menacer nos libertés. Elle alimente les fantasmes du choc des civilisations pour exacerber la haine entre les peuples et les populations.
Autant d’éléments permettant au Front National de poursuivre son inquiétante ascension dans les urnes et dans les têtes. Elections après élections, la peste brune serait pour une partie des classes populaires la seule alternative à la colère sociale…
Entre l’austérité économique, le fanatisme religieux et l’extrême droite, nous avons face à nous nous trois ingrédients formant un véritable cocktail explosif. Dans ce contexte, les réponses sécuritaires, antisociales et de divisions sont juste irresponsable. Le démantèlement programmé du secteur social s’apparente à un suicide politique du vivre ensemble.Au contraire face à la crise, à la haine et au racisme, il y a urgence à sauver notre secteur. Il y a urgence à re-politiser l'action sociale pour lui redonner le sens de son engagement au service de l’émancipation des publics que nous accompagnons. Les directions sans projets, sans références professionnelles et sans culture du métier sont en cela aussi nuisibles que les politiques d’austérité qui nous laminent.
Il y a bel et bien le feu… C’est en ce sens que nous appelons à un véritable soulèvement de tous les secteurs sociaux pour faire de 2016, une année de luttes, de victoire et d’espérance !