dimanche 28 février 2016

La loi El Khomri doit être retirée

La loi El Khomri doit être retirée

Après le rapport Badinter qui tente de résumer en 61 articles et 12 pages les droits acquis par les salarié-es, la ministre du travail El Khomri vient de présenter au Conseil d’Etat un projet de loi qui remettrait gravement en cause un grand nombre de ces droits.
Allant jusqu’à anticiper certaines demandes du Medef, le projet va très loin.
Une remise en cause de fond
Il est global et s’attache à des remises en cause nombreuses qui font système autour de plusieurs points centraux :
  • Faciliter les licenciements collectifs ou individuels, soi-disant pour embaucher plus facilement
  • Remettre en cause les 35h par le biais des accords d’entreprise
  • Remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, c’est à dire s’affranchir des contraintes liées à la loi.
  • Simplifier le code du travail en remettant en cause l’histoire des droits des salarié-es pour en faire un code des droits humains au travail.
On trouve là, le concentré des volontés patronales et la décision gouvernementale d’y accorder toute son attention. Le gouvernement n’a pas cédé à une quelconque pression, il va même plus loin que les demandes sur certains points. Il partage les analyses et les objectifs du patronat : renforcer la compétitivité et les marges des entreprises, ce qui serait le moyen d’une relance de la croissance et de l’emploi à terme. Cette politique est menée par Hollande depuis son élection, et auparavant par Sarkozy mais ce projet en constitue un élément clé. Il répond par ailleurs aux orientations des institutions européennes qui préconisent depuis des années des réformes du marché du travail. Faute d’être la bonne élève pour ce qui concerne le déficit public et la dette, la France vise la première place sur la déréglementation de nos droits.

Le Progres Social : pour une presse independante, sans pub et engagée

http://www.leprogressocial.fr/

Vous pensez que c’est fou de lancer un quotidien national d’opinion engagé et indépendant ? Nous aussi ! Pourtant, nous avons décidé de nous jeter dans l’aventure.

Et tenez-vous bien, la parution du numéro 1 est prévue pour le 9 mars 2016.
Militants associatifs, syndicaux ou politiques engagés dans la construction du progrès social et dans l’éducation populaire, nous constatons qu’il manque aujourd’hui un journal qui porte réellement nos points de vue et rende compte de nos actions. C’est pourquoi nous avons décidé d’associer nos compétences avec celles de journalistes proches de nos idées.
Très attachés à la liberté de la presse, nous sommes convaincus que dans une société où la presse appartient majoritairement à des grands groupes financiers, il y a un espace à reconquérir. Plus que jamais, nous avons besoin de médias alternatifs et de contre-pouvoirs.
Être édité sur le support traditionnel du papier est selon nous primordial. D’abord pour des raisons affectives (la sensation que procure le papier) , ensuite parce que toutes les études prouvent que la lecture sur papier entraîne une meilleure attention.
À partir de cette idée inédite et originale, Le Progrès Social sera sans aucune publicité et financé uniquement par les abonnements.  
Nous avons besoin de trois mille abonnements annuels pour garantir l’équilibre financier du projet. Chaque souscription compte !
Du mardi au samedi, un grand quatre pages (560x360) en couleur avec :
  • une information sélectionnée et un regard critique porté sur l’actualité nationale et internationale
  • le coup d’œil d’un de nos trois dessinateurs : Besse, Gros, Jiho.
  • une interview à la une
  • un agenda social et culturel
  • le portrait d’une organisation avec qui nous partageons des valeurs communes de défense des droits et de solidarité.  
Dans l’édition du samedi : quatre pages supplémentaires en couleur dédiées à l’éducation populaire
Dans l’esprit des Jours heureux, ces quatre pages comporteront de nombreuses rubriques : international, droit du travail, sports, musique, économie, cinéma, littérature, sorties, spectacles… Toutes seront animées par des contributeurs expérimentés et spécialistes de leur discipline.  

souscription participative : http://fr.ulule.com/le-progres-social/
site internet :  http://www.leprogressocial.fr/
page FB : https://www.facebook.com/leprogressocial/

jeudi 25 février 2016

[5 avril] Etats Généraux Alternatifs du Travail Social du 93 (EGATS 93)


Après le sucés de l'Assemblée Générale des secteurs dus sociaux du 93, l'intersyndicale vous donne RDV le mardi 5 avril 2016 autour d'une journée de convergence et de réflexion pour la défense de nos métiers, de nos formations et de notre éthique professionnelle !!!

PRE-PROGRAMME (en cours de bouclage) :

· 9h : Accueil des participant-es
· 9h30 : Présentation de la journée et du cadre collectif par un-e syndicaliste des secteurs sociaux du 93
· 10h : Débat en plénière « dématérialisation et nouveau mode de management » en présence d’un-e  chercheur /euse et suivi par un échange avec la salle
· 12h30 : Repas commun « assiette du monde » (participation aux frais 7 euros)
· 14h : 3 ateliers au choix (cf. ci-dessous)
· 16h : Synthèses des ateliers en plénière
· 16h30 : Appels à la convergence des luttes



Atelier 1 : Décryptage du plan d’action gouvernemental pour le travail social
Cet atelier présentera les orientations préconisées par le gouvernement pour le travail social. L’accent sera mis sur trois points : le secret professionnel, la formation, et l’accueil inconditionnel de proximité. Ce temps de travail se donne pour objectif de construire un argumentaire militant pour informer nos collègues et tracer ensemble une ligne de résistance à la casse du travail social.

Atelier 2 : Progrès social, rêve général !
Quel moyen se donne une société pour l’épanouissement et l’émancipation de tout à chacun ? Nous pensons que l’espoir d’une société plus juste réside dans les solidarités concrètes que nous tissons jour après jour. Face au démantèlement du travail social, des services publics et des droits sociaux, quelles convergences des luttes pouvons nous construire pour préparer la société de demain ? Quelles revendications communes seraient envisageable pour agir en faveur d’un plan de développement durable en Seine-Saint-Denis ?

Atelier 3 : Les services publics et sociaux à l’épreuve de la loi du marché et de la concurrence
La mondialisation libérale est en marche depuis plusieurs dizaines années. Pour comprendre les  mécanismes de marchandisation à l’œuvre dans les services publics et sociaux, nous vous proposons une présentation de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) qui a ouvert la voie aux logiques de rentabilité de nos activités professionnelles. Entre la dématérialisation, les appels à projets, les pressions des résultats, la déshumanisation du travail social devient une réalité. Comment pouvons-nous agir et défendre des services de qualité pour les publics que nous accompagnons ?

----------------------------------------------------------------- pour s’inscrire en deux étapes -----------------------------------------------------------------

 1) remettre à son employeur avant samedi 5 mars une demande d'absence pour formation syndicale
- ici le formulaire pour le secteur privé via Sud Santé Sociaux 93 : https://drive.google.com/file/d/0B8fEDXqswnneS25jQUcyemk2UXM/view?usp=sharing
- ici le formulaire pour la fonction publique D'etat et territoriale via la FSU : https://drive.google.com/file/d/0B8fEDXqswnneeFpaekZ5TGZLNTg/view?usp=sharing

 2) renvoyer un mail avec votre : nom, prénom, employeur et appartenance syndicale éventuelle à egats93@laposte.net
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

N’hésitez pas à prévenir vos collègues, faisons jouer le bouche à oreille professionnel !!! Vous pouvez imprimez le pré-programme ici pour une diffusion massive : https://drive.google.com/file/d/0B8fEDXqswnnedGRyaDhhQjA4MGs/view?usp=sharing